(J-8) – 17 novembre 2018 - UN SAMEDI MI-FIGUE

(J-8) – 17 novembre 2018 - UN SAMEDI MI-FIGUE MI-RAISIN.

En division 3 D, Chastres « A » / Seilles « A » : (4/4) 10/6.

Face à une équipe en mal de points, mais sans pour autant être mal en point, les seillois ont dû baisser pavillon à l’issue du 15^ième match. Autant dire que le combat fut acharné, les deux C4 locaux, Vincent Lafineur d’abord, Rudy Leduc ensuite, portant à ce moment le coup de grâce au « taureaux » de Sainte Begge. Dans cette arène, les « bêtes » les plus puissantes sont Denis Perin (2) et Michaël Lemal (2). Denis ajoute deux nouvelles perfs face à Vincent et Yves Nachtergael, C6, et Michaël en réalise une de plus face à Rudy. Michaël va au 5^ième set face à Yves et démontre une réelle force de caractère. Tous deux sont des « morceaux » durs à croquer. Francis Sorée (1) est un peu plus tendre pour les picadors qui assènent des coups répétés dans son échine pourtant solide. Axel Léonard (1), après avoir brillamment débuté face à Clément Billet, D2, ne peut poursuivre sur sa lancée. Il sera certainement plus         « en appétit » dès la semaine prochaine. Cette défaite ne nous place cependant pas dans une position délicate.

En division 4 D, Villers-Promotion « C » / Seilles « B » : (2/6) 3/13.

Nos quatre D0 carburent à la super enrichie et les résultats ne peuvent que suivre. Parfaitement solidaires, leur turbo fonctionne à merveille et les succès sont décrochés avec panache. En terre namuroise, Philippe Delannoy (4) ne perd que deux sets. Son diabolique picot reste assassin, mais l’artiste n’hésite pas non plus à mouiller son maillot pour surprendre des adversaires déroutés qu’il pousse à la faute. Dans cet hippodrome d’un soir, Michel Simon (4) est une pouliche aussi efficace que Pilou, même si à trois reprises l’équidé doit s’époumoner avec succès jusqu’au 5^ième set. Qu’importe l’intensité de l’effort, pourvu qu’on ait l’ivresse. Steve Piot (3), après trois rencontres de brillante facture, à son image d’ailleurs, doit reculer devant le dernier obstacle : était-ce une rivière peuplée de piranhas, lui seul le sait. Un parcours en tout état de cause au-dessus de la moyenne… comme très souvent ! Michel Ramelot (2) compense une perte de régime en première mi-temps par un sans faute après la pause. Lorsque l’on croit l’artiste moribond, c’est à ce moment-là qu’il entame sa chevauchée fantastique et qu’il devient irrésistible. La collectivité a une nouvelle fois parlé.

En division 4 G, Evelette « C » / Seilles « C » : (4/4) 8/8.

Face aux deuxièmes du classement, la « C » a mené un combat d’excellente facture. Après un début de match plutôt hésitant (3/1), la parité est rétablie au marquoir, à la pause. La suite est un chassé-croisé incessant, chaque équipe ne parvenant pas à se constituer un avantage définitif. Un nul sanctionne donc fort logiquement les débats. Olivier Chiaradia (3) est rayonnant, une fois encore, et arrache le 8^ième point. A l’instar des grands crus, Oli est une valeur aussi sûre que les parfums exhalés par les bouteilles d’exception. Disma Perin (2), même sur une jambe et demi, est capable d’exécuter les plus belles pirouettes pour faire valser, notamment, Brice Pire, D2. Denis Brisfer (2), après un départ malheureux face à Jaques Pire, enchaîne deux succès et une perf face à Vincent François, D2. Denis pourrait être mieux récompensé de ses efforts répétés. Sébastien Roland (1) se démène comme un (beau) diable dans un bénitier, mais ne peut planter son trident qu’une seule fois dans les entrailles de Jacques. Un petit coup d’arrêt pour ce joueur à la palette magique. Chacun a participé, avec son cœur et son enthousiasme, à la confection de ce joli résultat qui nous rassure dans cette série où toutes les équipes se tiennent de près.

En division 4 E, Namur « C » / Seilles « D » : 16/0 (forfait).

La brave Sainte Julienne, logée à portée de palettes des locataires de la Rue de la Colline, n’aura pas l’occasion de nous sonner les cloches, les fidèles seillois ayant décliné son invitation.

En division 6 G, Bunny « E » / Seilles « E » : (1/7) 2/14.

Les jeunes pousses cinaciennes ont offert une belle résistance face aux seillois, jeunes et moins jeunes. Placées sous le signe du fair-play, les rencontres ont donné lieu à de jolis échanges, comme au temps, malheureusement révolus, des sets à 21 points : pas de prise de tête, mais bien un souci omniprésent de se faire plaisir, mais aussi de régaler les sympathiques supporters locaux, fervents admirateurs de leurs adolescents et jeunes gens tous promis à un bel avenir. Benoît De Paepe (3), en forme ascendante, passe tout près de la « clean-sheet » avec une seule défaite au 5^ième set face à Jérôme Maistriaux. Il inscrit en outre  le 9^ième point et ajoute une nouvelle perf sur une fiche qui acquiert déjà une bien fière allure. Benoît gagne en assurance et en maturité et cela paie. André Hanoul (3), même s’il n’a cessé d’amuser une galerie qui n’attendait que cela, engrange les succès avec, parfois, des coups venus de nulle part. Le chêne namèchois reste solide et la sève qui coule dans son bois respire la santé. Fabrice Roland (4) gagne ses galons, semaine après semaine, et deviendra, assez vite, un pion majeur sur l’échiquier supérieur. Sourire, application et imagination ne sont qu’une (infime) partie de son registre. Jean-Loup Noël (4), dans un style moins spectaculaire, parachève ce succès en équipe. La 3^ième mi-temps a permis à Fabrice d’écrire, par texto, « bonjour » et « victoire » en chinois à Marcel Lamproye, titulaire de cette équipe, actuellement en vacances au pays du soleil levant.

Rendez-vous ce samedi 24 novembre, dans nos installations, pour d’autres rencontres… d’anthologie !